Publié le 29 mar. 2014
La semaine dernière j’ai animé un débat pour l’Association L’Oréal Alumni. Sur le devant de la scène, 5 entrepreneurs ex- L’Oréaliens. Rencontre avec des problématiques et des personnalités riches.
par Guy Perier, chef d'orchestre et Orchestrateur de Leadership
Il s’agit de Anne Delleur, repreneuse de la fameuse marque
Arcancil, de Katellin Berenyi fondatrice de
Erborian , marque de cosmétique inspirée de la pharmacopée coréenne, de Katell Perrot et Stéphane Lafond qui ont développé
Toofruit, première marque d’hygiène et de soins pour les enfants, enfin Olivier Aron dirigeant du cabinet
Rosae qui participé à la création de 7 sociétés.
Sur nos pupitres, les questions du financement et de l’internationalisation. Voici
lien avec le compte-rendu sur le site de l’association.
Pour ma part, j’ai envie de mettre en avant deux aspects qui m’ont particulièrement impressionné lors de mes contacts avec eux :
La richesse de leurs personnalités, pour lesquelles la générosité dans l’engagement n’est pas un vain mot. Créer ou reprendre une entreprise est toujours une aventure qui ne se déroule jamais comme prévu. Plus que leurs compétences forcément pointues, ce qui les réunit c’est leur générosité et leur simplicité : énergie toujours en action, courage pour mettre en œuvre leurs intuitions ou ré-ajuster un cap, goût pour les rencontres, celles de leurs distributeurs, de leurs partenaires, de leurs collaborateurs.
Leur humilité à reconnaître que la confiance s'établit après avoir surmonté de nombreuses difficultés ; leur capacité à concilier passion et recul, le plaisir dont ils témoignent d’avoir osé. Et rassurant de constater que ce sont souvent des facteurs humains qui comptent pour la prise en compte des dossiers de financement !
L’invention quotidienne de leurs méthodes de travail. Après avoir appris des méthodes de travail dans un grand groupe, c’est souvent le contraire qu’il s’agit de pratiquer dans sa nouvelle petite structure pour s’adapter à un contexte complètement différent. Erborian utilise des packagings arrondis, pourtant réputés plus difficiles à ranger sur les linéaires. Ne se lancer sur un marché potentiel que si on a recontré le distributeur qui a besoin de vous.
Un véritable marketing créatif de l’entrepreunariat s’invente : intuition, différenciation, accord avec sa personnalité, réactivité, proximité, mélange de prime à l’action et de prudence. Un grand bol d'oxygène ! Katelin Berenyi en a même fait
un livre aux éditions Eyrolles. Et dans ce contexte de création, la proximité ex-l’Oréal (associés, collaborateurs,...) est un atout : « parler le même langage ».
Et vous, quels sont vos règles de marketing créatif personnelles ?
Article publié sur le blog www.team-building-musique.com